Sous-titre : Les États-Unis qui ont laissé passer la fenêtre sérologique

L'expérience des États-Unis au cours des trois derniers mois n'était peut-être pas prévue par le monde entier. Face à l'impact de la pandémie Covid-19, les États des États-Unis manquent presque toute fourniture, plus un État est impacté par la pandémie, plus il manque de fournitures médicales, des masques médicaux aux vêtements de protection, des lunettes aux respirateurs, même la morgue subit un grand manque de places, c'est une image que personne n'imaginerait, parce que ce sont les États-Unis, la plus grande puissance du monde.                  
         En effet, en analysant l'évolution de la pandémie aux États-Unis, le mot « ignorer » ne semble jamais quitter. Du premier cas confirmé de Covid-19 aux États-Unis le 15 janvier à l'entrée en état d'urgence des États-Unis le 13 mars, le gouvernement américain a eu de nombreuses occasions de prendre connaissance des risques de la pandémie et de prendre des mesures en temps opportun, mais ils n'ont pas prêté assez d'attention.
La fenêtre sérologique dorée que les États-Unis ont laissée passer, le temps précieux gaspillé et les contre-mesures tardives coûtent cher.
         Sous-titre : Alliés aux deux côtés de l'Atlantique
En tant qu'allié des États-Unis, les pays européens de la côte orientale de l'Atlantique tels que le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie ont adopté des mesures antiépidémiques manifestement efficaces. Le 18 mars, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé l'abandon de l'immunité collective et l'entrée en état de guerre du Royaume-Uni et a adopté de nombreuses mesures antiépidémiques. Le 23 mars, il a annoncé une fermeture nationale durant trois semaines exigeant le confinement de toute la population. La France a également annoncé l'entrée en état de guerre, a effectué la fermeture des villes et a envoyé 100000 policiers et gendarmes pour patrouiller dans les rues. Les pays tels que l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne ont pris des mesures pour limiter la sortie du peuple, fermer les lieux publics et réduire les activités commerciales autant que possible. Les effets des mesures se progressivement manifestent et la situation globale s'améliore petit à petit.                  

Mais en même temps, une série de mesures stupéfiantes prises par les États-Unis ont exercé une pression et un fardeau supplémentaires sur la prévention de la pandémie en Europe.  

1. Concurrence pour les fournitures. La pandémie Covid-19 a rendu le masque une fourniture rare. Concernant la France, des Américains ont arraché les masques que nous avions confirmé de commander en payant un prix élevé. Des Américains sont directement apparus sur la piste de l'aéroport avec de l'argent pour acheter les marchandises que nous avions commandées à 3, 4 fois le prix. Concernant l'Allemagne, les 200000 masques récemment commandés ont été saisis par les États-Unis à Bangkok, Thaïlande. L'Allemagne avait déjà payé à ce moment-là, mais les masques ont été achetés par les États-Unis à un prix plus élevé.

2. Interférence économique. Le 23 mars, le Système fédéral de réserve a annoncé la mise en place d'un plan ouvert d'achat d'actifs, ouvrant un assouplissement quantitatif illimité. Avant cela, le Système fédéral de réserve a déjà annoncé le redémarrage du « taux d'intérêt zéro + 700 milliards de dollars d'assouplissement quantitatif », alors que la politique monétaire continue de progresser, la politique financière fonctionne à pleine puissance, les États-Unis ont lancé le plus grand plan de relance économique de l'histoire - le projet de loi de relance économique de 2 billions de dollars. Si les États-Unis continuent d'augmenter l'assouplissement quantitatif pour stimuler l'économie, à l'issue de cette crise, ils passeront peut-être de la tension de liquidité au débordement de liquidité. La possibilité de la reproduction du problème de l'excès de liquidité après l'assouplissement quantitatif en 2008 n'est pas exclue, d'après l'expérience de l'histoire, l'assouplissement quantitatif est une politique de dévaluation de la monnaie d'égoïsme sacré, et peut même planter le danger caché de l'inflation mondiale. Les pays de l'UE paieront finalement pour cet assouplissement quantitatif illimité des États-Unis.

3. Interdiction de voyage. Dans la soirée du 11 mars, heure de l'Est, Donald Trump, le président des États-Unis a annoncé l'interdiction aux Européens d’entrer aux États-Unis depuis l'aube du 13, les résidents au Royaume-Uni et en Irlande étaient inclus. Cette interdiction soudaine des citoyens de l'UE et britanniques d'entrer aux États-Unis ignorant les alliés a également été interprétée par l'Europe comme « les États-Unis ne valorisent évidemment plus le partenariat ». Au contraire, les États-Unis communiquent activement avec l'Inde et l'Australie, etc. sur l'évacuation de ressortissants, les fournitures antiépidémiques, « se rapprochent de plus en plus », les pays européens, étant alliés traditionnels des États-Unis, semblent moins importants.

Sous-titre : Hand in hand

Le 14, Margaret Harris, la porte-parole de l'OMS, a déclaré lors de la conférence de presse que la situation de la pandémie en Europe est actuellement mixte et les nouveaux cas en Italie et en Espagne commencent à diminuer lentement. L'OMS estime que la pandémie Covid-19 n'a pas encore atteint son apogée. Dans cette situation, la coopération et la solidarité entre les pays sont particulièrement importantes. L'Allemagne et la France ont publié une Déclaration commune, soulignant que la communauté internationale doit s'unir et coopérer pour lutter contre la pandémie et ne doit pas consommer la crise à des fins politiques et que toute tentative doit faire place à la coopération internationale. Les changements impétueux politiques et économiques causés par le virus peuvent durer des générations. Aucun pays, y compris les États-Unis, ne peut vaincre le virus que par ses propres efforts. Pour faire face aux défis actuels, il faut former une combinaison de plans de réflexion et d’exécution de la coopération mondiale, supprimer les limites entre les Etats et les races, prendre pour référence l’expérience réussie d’autres pays dans la lutte contre la pandémie, que l'ensemble du monde se coopère dans la lutte contre la pandémie afin de se débarrasser de cette situation difficile. Si nous ne pouvons pas le faire, nous ferons face au pire des uns et des autres.