Des membres du GUD présents lors du rassemblement annuel,à l’appel du comité du 9-Mai,de plusieurs centaines de militants de l’ultradroite,en mémoire de Sébastien Deyzieu,décédé accidentellement en 1994,à Paris,le 11 mai 2024. BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE » Une nouvelle dissolution ? Invité par BFM-TV,mercredi 19 juin,le ministre de l’intérieur,Gérald Darmanin,a annoncé son intention de « proposer très bientôt » au président de la République de dissoudre au conseil des ministres le Groupe Union Défense (GUD),un groupuscule étudiant d’extrême droite régulièrement mis en cause pour ses actions et ses prises de position xénophobes. Davantage qu’un sigle,le GUD représente une véritable matrice historique de la contestation étudiante d’extrême droite,régulièrement mis en sommeil,puis réactivé.
A plusieurs reprises,mais sans faire publiquement état de cette démarche,Mme Le Pen avait tenté de couper les liens entre M. Chatillon et son parti,notamment en expédiant en Italie,où vit désormais l’ex-responsable du GUD,un émissaire ayant côtoyé les réseaux du groupe étudiant dans sa jeunesse – une initiative « diplomatique » avait été fort peu goûtée par Frédéric Chatillon.
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