Les joueurs de rugby français Hugo Auradou (à gauche) et Oscar Jegou (au centre) quittent la maison dans laquelle ils ont été assignés à résidence à Mendoza,en Argentine,le 12 août 2024. ANDRES LARROVERE / AFP Libres. Après une semaine agitée à Mendoza (Argentine),lundi 12 août en début d’après-midi,le parquet a décidé de lever la mise en détention provisoire d’Hugo Auradou et d’Oscar Jegou,tous les deux mis en examen pour viol avec violences en réunion,dans la nuit du 6 au 7 juillet,sur une femme argentine de 39 ans,dans une chambre d’hôtel de Mendoza,où le XV de France venait de disputer un test-match contre l’Argentine.au Les deux internationaux français de rugby,qui restent mis en cause,avaient été appréhendés le 8 juillet,puis assignés à résidence le 17.
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration. Ils auraient pu ne répondre qu’aux questions du parquet. Non,ils ont répondu à tout le monde. Après cinq heures de déposition,ils se sentent soulagés »,avait déclaré leur avocat,Me Rafael Cuneo Libarona,en sortant des audiences.
Selon les termes de la justice argentine,en tant qu’accusés,les joueurs n’étaient effectivement pas obligés de faire de déclarations,ni même de dire la vérité lors de ces audiences. Leur défense a choisi de les laisser s’expliquer,afin qu’ils puissent livrer leur version des faits,en connaissance des principaux témoignages et après qu’un certain nombre de preuves auront été versées au dossier.
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