Le député socialiste de l’Eure Philippe Brun,à l’Assemblée nationale,le 10 juin 2024. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Aujourd’hui,la France connaît encore une croissance faible. Malgré l’effet des Jeux olympiques,elle devrait se limiter à 1,1 % en 2024,selon l’Insee,autant qu’en 2023,alors que le ralentissement de la Chine,moteur de l’économie mondiale depuis des années,suscite des craintes dans le reste de la planète.
Le projet élaboré avec quelques experts par Philippe Brun vise donc à soutenir la croissance en engageant un plan de relance à l’occasion du prochain budget. D’inspiration keynésienne,ce plan ciblé sur les investissements et les infrastructures pourrait atteindre 10 milliards d’euros. « Investir dans la transition écologique,la santé,l’éducation,les transports de proximité,oui,on ne peut qu’y souscrire »,applaudit Christine Arrighi,députée écologiste de Haute-Garonne. Le projet doit encore être discuté par les parlementaires socialistes qui se retrouveront le 29 août pour leur université d’été à Blois. Il faudra aussi l’harmoniser avec les réflexions des autres composantes du NFP,La France insoumise,le Parti communiste et les Ecologistes,ce qui pourrait se révéler délicat au regard des dissensions persistantes au sein de la gauche,notamment sur l’économie.
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