Devant l’usine Sanofi de Lisieux,en octobre 2024. LOU BENOIST / AFP Après le rachat américain de sa filiale productrice,notamment,du Doliprane,le géant pharmaceutique Sanofi cherche toujours à rassurer sur le maintien de sa présence en France,et convaincre de ses capacités d’innovation. « Nous continuerons à produire massivement en France. Nous produisons 30 % de nos volumes globaux en France,nous allons maintenir ce pourcentage »,a martelé Charles Wolf,directeur général de Sanofi France,vendredi 15 novembre à Lyon,lors d’une journée de communication soigneusement préparée.
Les responsables français du groupe pharmaceutique affirment que Sanofi est devenu « le premier investisseur en recherche et développement en France »,en revendiquant un investissement global de 2,5 milliards d’euros en innovation depuis la période du Covid-19,en 2020. Le groupe ne communique pas,en revanche,le montant de l’aide publique perçue pour la modernisation de ses plateformes,ni sur les 14 millions versés par France 2030 en 2024 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes,mais il précise qu’il reste « le premier employeur industriel de la région Auvergne-Rhône-Alpes »,avec 5 000 collaborateurs principalement répartis sur trois sites majeurs,à Lyon,à Marcy-l’Etoile,et au sein de l’usine de Neuville-sur-Saône,récemment visitée par le président de la République.