Une boîte d’un médicament du laboratoire Biogaran,le 3 juillet 2010,à Paris. MIGUEL MEDINA / AFP La porte reste ouverte. Alors que le laboratoire Servier,maison mère de Biogaran,avait annoncé,au mois de septembre,renoncer à la vente de sa filiale de génériques,sans pour autant exclure de lancer une nouvelle « revue stratégique » de ses actifs ultérieurement,son président,Olivier Laureau,confirme demeurer à l’écoute d’éventuelles propositions de rachat.
Interrogé par L’Usine nouvelle sur les raisons de cet échec,Olivier Laureau a reconnu que « certains manques (…) [avaient] conduit les postulants à émettre des réserves »,contestant toutefois que l’intervention de l’Etat ait pu y jouer un rôle. Selon un bon connaisseur de l’affaire,qui souhaite garder l’anonymat,les lignes rouges imposées par Bercy auraient pourtant contribué en partie à refroidir certaines ardeurs. De son côté,M. Laureau évoque plutôt l’absence de « visibilité sur la clause de sauvegarde »,cette contribution spécifique au secteur pharmaceutique,qui permet à l’Etat de contrôler les dépenses de médicaments,et qui peut coûter cher aux laboratoires. Reste que,durant l’été,l’indien Aurobindo,grand favori pour le rachat,a jeté l’éponge.
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