Port de Road Town,dans les îles Vierges britanniques,en mai 2022. GABRIELLA N. BAEZ / REUTERS Le gouvernement britannique accueillait,du mercredi 20 au jeudi 21 novembre,les représentants de ses 14 territoires d’outre-mer pour une rencontre ministérielle. Rien n’a filtré des discussions,mais elles devaient être dominées par une pomme de discorde qui envenime les relations depuis 2018 : l’introduction de registres du commerce comprenant les bénéficiaires réels des entreprises y figurant.
Les îles Vierges britanniques ont promis d’introduire un registre du commerce d’ici à juin 2025,mais il ne sera ouvert qu’aux personnes dotées d’un « intérêt légitime ». La définition de ces dernières se fera « en consultation avec notre industrie financière,afin de protéger les intérêts de sa clientèle »,a souligné le premier ministre,Natalio Wheatley.Les autorités et les forces de l’ordre seront sans doute incluses ; les journalistes,les ONG et les membres du public probablement pas. Une proposition prévoit que seules les personnes détenant au moins 25 % d’une entreprise puissent accéder aux informations la concernant.
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