Banc des accusés au procès des viols de Mazan,au palais de justice d’Avignon,le 2 septembre 2024. CHRISTOPHE SIMON / AFP Une page du procès des viols de Mazan s’est tournée,mercredi 27 novembre,avec la fin des trois jours de réquisitions contre les 51 accusés,dont l’un est en fuite. Prenant la parole une dernière fois,l’avocate générale Laure Chabaud a tenté de « se tourner vers l’avenir ». Appelant les accusés à cesser de se retrancher derrière « la formule magique » – « Je reconnais les faits,pas l’intention » –,elle a formé le vœu d’une « prise de conscience réelle » sur ce qui leur est reproché et sur « la notion de consentement ».
En moyenne,les deux représentants de l’accusation ont consacré dix minutes à chacun. Dix minutes,dans lesquelles ils ont dû faire tenir le rappel du positionnement de l’accusé sur les faits (reconnaissance ou non),ses premières déclarations en garde à vue,l’évocation assez détaillée des images vidéo le concernant,la reprise d’une ou deux phrases prononcées à l’audience,un résumé des expertises psychologiques et psychiatriques,un autre de son casier judiciaire,avant de conclure sur une réquisition de peine.
Il vous reste 59.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.