Le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles,Arnaud Rousseau,à Paris,le 29 novembre 2024. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP Avant même le début du scrutin des députés,engagés à s’exprimer sur une motion de censure du gouvernement,mercredi 4 décembre,président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA),réagissait déjà devant des télévisions à la chute,somme toute prévisible,du premier ministre,Michel Barnier. Alors que ce syndicat agricole,associé aux Jeunes Agriculteurs,donnait,à Montignac-Lascaux (Dordogne),le coup d’envoi de sa campagne électorale pour les élections aux chambres d’agriculture,organisées en janvier 2025,l’actualité politique nationale s’est invitée avec fracas dans le meeting.
« Nous ne savons pas ce que vont devenir les mesures qui étaient inscrites dans le PLF [projet de loi de finances] et le PLFSS et qui se chiffraient à 400 millions d’euros dans un budget restrictif pour la nation »,a ajouté M. Rousseau,énumérant ces différentes mesures. De la revalorisation des retraites agricoles à la prolongation et à l’extension du dispositif d’exonérations patronales pour l’emploi de travailleurs occasionnels. « Nous sommes dans l’incapacité d’agir. Tout le monde est tourné vers les présidentielles,mais nous n’attendrons pas deux ans et demi »,a réagi le président de la FNSEA avant de souligner qu’il en était « de la responsabilité du président de la République ».
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