En Europe centrale, une frustration persistante face à un rattrapage économique jugé trop lent

2024-12-23    IDOPRESS

Devant le Palais de la culture et de la science,à Varsovie,le 25 novembre 2024. SERGEI GAPON/AFP Même s’il a été annulé en raison de suspicions de manipulation des réseaux sociaux,le premier tour de l’élection présidentielle roumaine,organisé dimanche 24 novembre,est venu le rappeler encore une fois : la frustration économique de nombreux électeurs des pays d’Europe centrale et orientale reste un profond moteur de mécontentement et de voix pour l’extrême droite.

Candidat arrivé en tête avec 23 % des suffrages,Calin Georgescu s’est fait connaître,à l’étranger,pour ses opinions prorusses. Mais ce qui lui a valu sa popularité en Roumanie,ce sont d’abord ses promesses aux accents nationalistes de faire sortir l’économie de ce pays de 19 millions d’habitants de sa dépendance aux investissements étrangers pour basculer sur ce qu’il qualifiait,dans son programme,de modèle « souverainiste distributif ». Celui-ci avait vocation à mettre en valeur les « authentiques producteurs roumains » et à forcer les multinationales à accepter des coentreprises détenues « à au moins 51 % par l’Etat roumain » pour « tout ce qui implique l’exploitation des ressources naturelles ».

Il vous reste 79.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Avertissement: Cet article est reproduit à partir d'autres médias. Le but de la réimpression est de transmettre plus d'informations. Cela ne signifie pas que ce site Web est d'accord avec ses opinions et est responsable de son authenticité, et ne porte aucune responsabilité légale. Toutes les ressources de ce site sont collectées sur Internet. Le partage est uniquement destiné à l'apprentissage et à la référence de tous. En cas de violation du droit d'auteur ou de la propriété intellectuelle, merci de nous laisser un message.

LePlusRécent

Lien amical

Back to top
© Droits d'auteur 2009-2020 Paris au quotidien      Contactez nous   SiteMap