Le procureur général du Texas,Ken Paxton,lors de la conférence AmericaFest 2024,à Phoenix (Arizona),le 21 décembre 2024. CHENEY ORR / REUTERS A mois d’un mois de l’investiture de Donald Trump,le 20 janvier 2025,les contours de la prochaine bataille sur l’avortement se dessinent déjà aux Etats-Unis. Elle sera judiciaire et opposera les Etats pro et anti-avortement sur la question de la prescription de pilules abortives,au risque de creuser davantage les divisions créées dans le pays par la décision de la Cour suprême mettant fin à la protection fédérale de l’interruption volontaire de grossesse (IVG),en juin 2022.
Les conservateurs comptent sur le soutien du 47e président,de son vice-président,J. D. Vance,farouche opposant à l’avortement,et de son candidat pour le ministère de la santé,Robert F. Kennedy Jr. Dans ses entretiens avec les sénateurs,qui vont avoir à statuer sur sa nomination,l’ancien avocat démocrate a assuré soutenir « à 100 % » la position du président élu « quelle qu’elle soit »,a affirmé,mardi 17 décembre,le sénateur républicain de l’Alabama,Tommy Tuberville. Donald Trump se félicite souvent d’avoir contribué,par ses nominations à la Cour suprême,à renvoyer la question de la légalisation de l’avortement aux Etats. Après des tergiversations,il s’est déclaré opposé à une interdiction nationale.
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