Maryline Siret,de l’association Mission antipoux Vendée,lors d’un atelier dans l’établissement scolaire Sainte-Marie à Sainte-Florence (Vendée) en 2023. LUC SIRET / MISSION ANTIPOUX VENDÉE Des poux,Maryline Siret en a croisé des régiments tout au long de sa carrière professionnelle. D’abord comme coiffeuse au sein d’un salon d’Essarts-en-Bocage (Vendée),pendant trente-six ans. Ensuite comme employée d’un centre antipoux à La Roche-sur-Yon. Cette dernière expérience,longue de deux années,lui a donné l’occasion d’évaluer les dégâts provoqués par le parasite en cas d’infestation sévère : « Les plaies,les têtes qui démangent,les parents qui ont honte,la stigmatisation… »,énumère-t-elle.
La retraite venue,Maryline s’est dit qu’elle n’avait pas fini le job avec Pediculus humanus. Alors avec son mari,Luc,lui aussi retraité (de la fonction publique),elle a fondé en septembre 2022 une association à but non lucratif appelée « Mission antipoux Vendée » dont l’objectif tient en un mot,qui n’est pas l’éradication,mais la prévention.
Quotidiennement,le couple appelle les chefs d’établissements scolaires du département afin de leur proposer une intervention pédagogique visant à sensibiliser les classes au fléau. Le taux de réponse positive est pour le moment très faible – moins de 1 % – malgré la quasi-gratuité de l’offre (1 euro par élève).
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