Le premier ministre,François Bayrou,regagne sa place au banc à l’issue de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale,à Paris,le 14 janvier 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » « La réforme de l’audiovisuel public,bien commun des Français,devra être menée à son terme. » Par ces quelques mots glissés au cours de son discours de politique générale,François Bayrou a accordé à Rachida Dati,mardi 14 janvier,le feu vert dont la ministre de la culture avait besoin pour remettre sur le métier le texte d’initiative sénatoriale.
A l’automne 2024,avant la censure du gouvernement de Michel Barnier,cette proposition de loi prévoyait la création d’une holding,baptisée « France Médias »,qui rassemblerait France Télévisions,Radio France,France Médias Monde et l’Institut national de l’audiovisuel. Quelques mois plus tôt,au printemps,la préférence de Mme Dati allait à une fusion des entreprises de l’audiovisuel public,la holding n’étant alors envisagée que comme une étape. Alors que l’ensemble des syndicats des quatre sociétés avaient appelé à une grève,massivement suivie,plus d’un millier de salariés de Radio France avaient signé une tribune dans Le Monde,en mai 2024,pour affirmer leur rejet d’un projet jugé « démagogique,inefficace et dangereux ».
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