Le siège de la Ligue de football professionnel,à Paris,le 1ᵉʳ février 2021. FRANCK FIFE / AFP C’est une nouvelle journée qui fera date dans l’histoire de la crise des droits télévisuels,qui affecte sévèrement le football français depuis plusieurs saisons maintenant. Ancien président du tribunal de commerce de Paris et négociateur chevronné,qui était arrivé notamment à trouver un accord dans la guerre que se menaient les groupes de luxe français LVMH et Hermès en 2014,Frank Gentin n’est,cette fois,pas parvenu à obtenir la paix entre la Ligue de football professionnel (LFP) et le principal diffuseur de la Ligue 1,DAZN.
Peu après 19 h 30,mardi 15 avril,la LFP a acté,par le biais d’un communiqué succinct,« l’échec de la médiation » entamée au début de mars avec DAZN,dont la date de fin a été repoussée à deux reprises au cours des dernières semaines,faute d’accord. « Le contrat liant les parties demeure en vigueur,et LFP Media attend de son partenaire qu’il exécute pleinement l’ensemble de ses obligations à ce titre »,ajoute l’instance.
Cette dernière et l’ensemble des clubs français,pris à la gorge financièrement depuis plusieurs mois,ne sont aujourd’hui pas plus avancés. Le contrat qui les lie à DAZN jusqu’en 2029,qui diffuse en direct huit des neuf matchs de Ligue 1 par journée contre un chèque annuel de 400 millions d’euros en moyenne,est toujours en vigueur. Mais rien ne dit aujourd’hui qu’il le sera encore après la saison 2024-2025 du championnat,qui se termine à la fin de mai.
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