Gaëtan Lecocq,secrétaire général CGT d'ArcelorMittal Dunkerque (au centre),Christelle Veignie,secrétaire générale de l'union locale CGT Dunkerque,et Jean Paul Delescaut,secrétaire général de l'UD-CGT du Nord Dunkerque,lors d’un rassemblement en soutien aux salariés d’ArcelorMittal,à Dunkerque,le 1ᵉʳ mai 2025. AIMÉE THIRION POUR « LE MONDE » « C’est le même cauchemar qui recommence. » Pour Edouard Martin,l’ancien délégué du personnel de la CFDT qui avait pris la tête de la lutte contre la direction d’ArcelorMittal à Florange en 2012,« l’histoire se répète encore et encore ».
Treize ans après la fermeture des derniers hauts-fourneaux de Moselle,l’ex-syndicaliste de 61 ans,élu député européen entre 2014 et 2019,désormais salarié de Valo,une entreprise spécialisée dans l’insertion sociale et l’économie circulaire,à Longwy (Meurthe-et-Moselle),à trente kilomètres de Florange,ne décolère pas de l’annonce par le numéro deux mondial de l’acier,le 23 avril,d’un plan de suppression de 636 postes en France,dont 295 sur son site de Dunkerque (Nord),l’une des plus importantes aciéries d’Europe,et où jusqu’à 385 emplois pourraient être concernés.
Depuis ce coup de tonnerre,la pression monte. Les syndicats appellent à un rassemblement,mardi 13 mai,date de l’ouverture des négociations du plan social,devant les bureaux d’ArcelorMittal à Saint-Denis,en région parisienne,douze jours après une première manifestation,le 1er mai,dans la cité portuaire.
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