Mis en examen après le scandale des pizzas Buitoni contaminées,Nestlé a également été mis en cause au sujet de traitements illicites sur des eaux minérales prétendument naturelles ou de source. Deux affaires qui ont secoué le numéro un mondial de l’agroalimentaire. Et l’ont contraint à des décisions stratégiques.
Cette décision s’inscrit dans le plan d’action présenté mardi aux investisseurs et analystes lors de la Journée des marchés financiers centrée sur le thème « Accélérer Nestlé ». M. Freixe a,en effet,un mandat clair : le géant de l’agroalimentaire doit retrouver une croissance organique marquée (sans acquisition). Le groupe s’engage à moyen terme à une progression annuelle de 4 % de son activité,accompagnée d’un accroissement des marges,au-delà de 17 %. Or,en juillet,M. Schneider avait été contraint d’abaisser ses prévisions de croissance de son chiffre d’affaires pour 2024,passant de 4 % à 3 %. Le couperet de son éviction est tombé juste après. En octobre,cette prévision de croissance a encore été revue à la baisse et maintenue aujourd’hui à 2 %.
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