COLCANOPA Une sorte de « grande peur » s’empare des élus locaux,un peu partout dans le pays. Et si,aux élections municipales de 2026,le nombre de candidats s’effondrait ? En septembre,le président de l’Association des petites villes de France,le maire (Parti socialiste) de Barentin (Seine-Maritime),Christophe Bouillon,a mis les pieds dans le plat : « On n’imagine pas que les élus tombent en panne. Attention ! Si nous n’y prenons garde,le risque est grand,vraiment très grand,qu’une panne des maires entraîne un crash démocratique et même un black-out territorial. »
Ces éléments,issus du répertoire national des élus,sont cependant à prendre avec des pincettes,comme le précise lui-même le ministère de l’intérieur. En effet,la définition des motifs de démission pris en compte dans le répertoire a évolué,leur nombre est passé de six à onze en 2021,et les détails que donnent les préfectures dans le répertoire des élus varient également. Les comparaisons sur le long terme sont donc hasardeuses.
Il vous reste 64.42% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.