Chaque semaine,des centaines de personnes poussent la porte de la boutique Birkenstock inaugurée en juillet dans le 4e arrondissement de Paris,rue des Archives,et achètent des claquettes à porter,cet hiver,avec des chaussettes. « C’est un grand succès »,s’est félicité Oliver Reichert,PDG de la marque allemande de chaussures,lors de la présentation de ses résultats annuels,mercredi 18 décembre.
Birkenstock va poursuivre l’expansion de son réseau de boutiques partout dans le monde en reprenant le modèle parisien. En 2024,une vingtaine de ces points de vente ont été inaugurés,portant le total à 67. En 2025,ce sera une trentaine,a annoncé M. Reichert. Ces vitrines doivent montrer aux fans de la marque combien la gamme ne se limite pas un modèle,une sandale à la semelle de liège,portée pieds nus,l’été. Birkenstock a étendu ses collections à des chaussures fermées,sortes de sabots à enfiler avec des chaussettes,et des bottes à porter en hiver. Au passage,la marque connue pour ses sandales à 80 euros entend encore améliorer ses marges,tant la rentabilité d’une vente sous son enseigne est plus juteuse qu’auprès de détaillants et magasins multimarques. Sa marge opérationnelle a atteint 58,8 % sur l’exercice achevé au 30 septembre 2024.
Outre-Atlantique,l’activité a progressé de 19 %,tandis qu’elle bondissait de 21 % en Europe. En 2025,en dépit de la conjoncture maussade pronostiquée,Birkenstock table sur une progression d’activité comprise entre « 15 % et 17 % »,a annoncé M. Reichert. Le fabricant entend notamment accélérer le pas en Asie,région dont le climat devrait favoriser la vente de ses claquettes.
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