Dans la tourmente depuis près d’un an,Worldline a annoncé,vendredi 13 septembre,que son directeur général Gilles Grapinet,en poste depuis 2013,quitterait ses fonctions le 30 septembre.
Ce jour-là,quelque 4 milliards d’euros de valeur boursière avaient été effacés,soit deux fois la capitalisation actuelle du spécialiste des paiements : 2 milliards d’euros,c’est aussi ce que valait l’ex-filiale d’Atos lorsqu’elle a été introduite en Bourse en juin 2014.
Depuis,M. Grapinet s’était attelé à redresser la barre en lançant en février un plan d’économies se traduisant par une réduction maximale de 8 % sur les 18 000 salariés dans le monde (dont environ 4000 en France),histoire d’abaisser des coûts fixes devenus trop élevés dans un environnement macroéconomique moins porteur. Mais le conseil d’administration – profondément remanié en juin – a considéré que l’ex-bras droit de Thierry Breton,qui dirigeait déjà Worldline lorsque l’entité était une filiale d’Atos,n’était plus l’homme de la situation.
Il vous reste 44.68% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.