Construits pour apporter une réponse alternative aux fonds en euros lorsque les taux obligataires étaient très bas,voire négatifs,certains supports d’assurance-vie se distinguent par des formules novatrices,censées permettre aux épargnants de jouer sur le double tableau de la performance et de la sécurité.
Deux grands types d’offres coexistent aujourd’hui. Promues par un nombre restreint de compagnies,elles pourraient à nouveau profiter du reflux des taux monétaires dans les mois à venir.
« Fort de cette gestion active,notre fonds croissance a servi un taux moyen annuel proche de 3 % depuis son lancement en 2017 »,se félicite Corinne Calendini,directrice générale d’Axa Vie individuelle. Convaincue « de performances attractives sur le long terme »,Axa France,à l’instar de Generali,de CNP Assurances ou encore de Prepar Vie (Bred Banque populaire),a fait de l’eurocroissance « le troisième pilier » de son offre d’épargne-vie en complément des fonds en euros (garantis en permanence et liquides) et des supports en unités de compte,dont la valeur fluctue avec celle des marchés où ils sont investis.
« Le cycle de baisse des taux directeurs qui s’amorce n’impacte pas notre stratégie,le fonds croissance continuera de bénéficier d’une allocation plus dynamique que celle denos autres fonds en euros »,affirme Mme Calendini. Remodelé et assoupli par la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises,de 2019),le support eurocroissance peut aujourd’hui être assimilé à un produit « structuré » qui associe une brique sécuritaire (assise sur des produits de taux pour garantir le capital investi à échéance) à une poche diversifiée gérée activement (un booster de performance),dont la prise de risque est endossée par l’assureur et non par l’assuré.
« La perspective de taux plus faibles crée des opportunités d’investissement pour nos offres croissance et eurocroissance. Cela nous a amenés à rallonger la duration de notre portefeuille obligataire pour capter les prochaines baisses des taux et redynamiser notre allocation avec des actifs plus risqués. Nous profitons ainsi de deux moteurs de performance »,détaille Cédrik de Ternay,directeur des investissements et de la trésorerie de Generali France.
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